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0 Les techniques de jeu à la guitare pour la main droite ...
Parfois cantonnée au seul rôle de gratter les cordes, la main droite du guitariste possède pourtant des compétences exploitables pour apporter à la musique une dynamique et une ambiance particulières. Vous trouverez recensées dans ce guide les techniques de jeu les plus connues pour la main droite des guitaristes.Cet article est écrit pour les droitiers, qui utilisent donc leur main droite pour jouer la rythmique au niveau de la rosace. Si vous êtes gaucher et que vous jouez dans le sens inverse, transposez simplement les explications données en remplaçant "main droite" par "main gauche" et vice-versa. Les techniques pour la main droite en guitareVous les avez peut-être déjà abordées lors de votre cours de guitare, mais il est toujours intéressant de revenir en détail sur les techniques utilisables pour jouer un morceau.Seront abordées ici les différentes façons de jouer en guitare, qui permettent de modifier le style du morceau, l'effet produit ou la sonorité en elle-même. Ces techniques concernent l'utilisation de la main droite uniquement, c'est-à-dire de celle qui pince les cordes ou tient le médiator. Consultez l'article suivant pour retrouver le guide complet des techniques de guitare pour la main gauche.Les accords et les arpèges en guitareCes deux notions ne sont pas des techniques à proprement parler, mais elles sont utiles pour comprendre la suite de cet article. Un accord est un ensemble de notes, au minimum deux et au maximum six sur la guitare. Il dépend de la gamme de la note concernée, et reprend pour les accords les plus simples la première, la troisième et la cinquième note de ladite gamme. Quelques exemples :Accord de DO MAJEUR : do - mi - solAccord de MI MAJEUR : mi - sol dièse - siAccord de LA MINEUR : la - do - miAccord de SOL MINEUR : sol - si bémol - réToutes les notes d'un accord sont jouées en même temps, soit d'un coup de médiator, soit en pinçant toutes les cordes concernées. Pour enrichir votre jeu en guitare, intéressez-vous aux accords de 7ème, de 9ème et à la meilleure façon de les retrouver rapidement.L'arpège, quant à lui, désigne l'accord lorsqu'il est joué note par note et non d'un seul coup. Vous l'entendez très bien dans "Jeux Interdits", un grand classique qui utilise les arpèges :Cette façon de jouer nécessite une bonne souplesse et de la coordination entre les doigts, elle s'acquiert petit à petit avec l'entrainement.Le sweeping en guitareCe terme anglais pourrait se traduire par "le balayage". Le sweeping est utilisé pour jouer plusieurs notes d'affilée, en balayant les cordes une à une en aller et/ou en retour. Vous obtiendrez par ce biais des arpèges liés et fluides. C'est également une technique utilisée pour les solos, afin de gagner en vélocité.Afin de maîtriser le sweeping en guitare, vous devrez veiller aux points suivants :régularité des notes jouéesprécision dans les cordes grattées par le médiatorétouffement des cordes dès qu'elles ont été jouées pour un son netangle d'attaque du médiator correctComme pour toute technique, l'idéal est de travailler d'abord à un tempo très lent, avec un métronome, afin d'acquérir précision et régularité dans le jeu. Commencez par jouer trois cordes en allers-retours, en faisant glisser le médiator, puis augmentez la difficulté avec quatre ou cinq cordes.Le tapping en guitareIncontournable en guitare électrique, le tapping s'effectue également à la guitare acoustique. Cette technique peut être vue comme le prolongement de la main gauche vers la main droite. En résumé, la main droite va venir taper sur les cases des cordes comme le fait la main gauche sur le manche, mais sans que les cordes ne soient grattées. Le son se produit grâce à la résonance de la corde si elle vient d'être jouée, ou bien grâce à la force mise par le doigt dans l'action d'appuyer au niveau de la case.Le jeu en tapping propose une complémentarité des deux mains sur le manche, il exige ainsi une bonne coordination. Pour jouer une mélodie, les doigts de chaque main tapent alternativement les cases, un peu comme un pianiste le ferait sur un clavier.Pour appréhender le tapping, voici un exercice en 4 étapes que vous pouvez réaliser :Placez votre main gauche au niveau de la corde du mi aiguPositionnez chaque doigt sur les premières casesPlacez votre index droit au niveau de la 12ème case de la cordeCommencez par donner une impulsion à la corde à vide avec l'index droitAppuyez ensuite rapidement sur la première case avec l'index gaucheRelâchez et appuyez rapidement avec l'index droit sur la 12ème caseRelâchez et appuyez rapidement avec le majeur droit sur la 2ème caseAppuyez à nouveau sur la 12ème case, et recommencez l'exerciceVous constaterez qu'en tapping, les cordes ne sont que peu grattées puisque les doigts produisent la sonorité par tapement. Ceci permet d'économiser des mouvements, et d'augmenter la vitesse d'un solo par exemple.Le picking en guitareAussi appelée finger-picking, cette technique se retrouve notamment dans les styles du blues ou de la country. Oubliez votre médiator, car le picking se pratique uniquement avec les doigts. Concrètement, le pouce est dédié aux trois cordes les plus graves, et les trois doigts suivants s'occupent des trois cordes suivantes. De cette façon, il est possible de jouer un accompagnement avec une basse et les notes de l'accord, ce qui procure une sonorité très complète.Partez sur un accord de do majeur, joué en quatre temps par mesure. Le pouce va alterner la corde de la (5ème) et la corde de ré (4ème) sur les premiers et troisièmes temps, il s'agit d'une basse alternée. Sur les deuxièmes et quatrièmes temps, ajoutez alternativement index et majeur pour compléter l'accord. L'effet obtenu devrait vous rappeler le raggtime des pianistes.Pour compliquer la chose, gardez votre basse avec le pouce et ajoutez deux notes par temps, ou même trois sur les deuxièmes et quatrièmes temps. Avec l'entrainement, vous allez créer des combinaisons diverses en variant la basse et les notes ajoutées, jusqu'à produire de véritables mélodies, à l'image de "Dust in the Wind" : Le buté et le pincé en guitareEntre le "free stroke" et le "rest stroke", la guerre est ouverte. Respectivement en français "le pincé" et "le buté", ces deux techniques désignent la façon dont le guitariste attaque ses cordes avec sa main droite. Elles sont complémentaires, mais tous les musiciens ne les utilisent pas forcément -chacun dispose de sa préférence.Le pincé reste la façon la plus classique de jouer. Avec la pulpe du doigt, ou avec l'ongle pour ceux qui préfèrent, la corde est pincée soit en parallèle par le pouce, soit par en-dessous pour les autres doigts. Le doigt reste ensuite à proximité de la corde jusqu'à ce qu'il joue à nouveau.Le buté se retrouve beaucoup dans les style traditionnels espagnols, dans le flamenco et ses dérivés. L'attaque de la corde est la même, mais au lieu de simplement laisser sonner la corde, le doigt concerné tire l'attaque de la corde jusqu'à buter sur la corde suivante. Par exemple, en jouant la corde de mi aigu, votre annulaire va tirer et buter sur la corde du si. Le son sera plus précis, plus piquant et plus fort.Le palm mute en guitareC'est grossièrement l'équivalent de la sourdine du piano, mais cette technique s'effectue avec la main et non avec un accessoire. En sachant que la guitare acoustique sans sonorisation présente déjà une sonorité faible, elle n'est pas l'instrument qui utilise le plus le palm mute. En guitare électrique en revanche, cette technique vous permettra d'avoir un son étouffé, idéal pour accompagner un chanteur ou un autre instrument. Placez votre main droite au niveau des cordes, avec la tranche de la main reposant sur les cordes le plus près possible du pont (le plus loin du manche). Jouez ensuite normalement en gardant la main posée sur les cordes. Ces dernières ne doivent pas vibrer, mais elles doivent toutefois conserver assez de volume sonore. À vous de jouer avec la pression et la position du poignet pour obtenir le son désiré.Le slap en guitareAussi appelé slapping, c'est une technique fétiche des amateurs de jazz fusion et de funk. Elle se pratique en frappant et tirant les cordes pour créer un effet percussif. Généralement, le pouce frappe les cordes graves, et les autres doigts tirent les cordes aiguës puis les relâchent pour obtenir cette alternance de claquements et de percussions.Pour conclure, il est important de savoir que la liste des techniques présentées n'est bien sûre pas exhaustive, et il en existe une grande quantité dans chaque style de musique. En vous familiarisant avec ces façons différentes de jouer, vous enrichirez votre jeu technique tout en développant votre créativité, une combinaison gagnante pour progresser en guitare.
0 Tout ce que vous devez savoir avant d’apprendre la guitare ...
Le plus difficile lorsque l’on commence l’apprentissage d’un instrument de musique, c'est de savoir par où commencer et surtout, de trier les informations dans le bon ordre pour progresser rapidement. Internet, livres, vidéos, parmi la masse d’informations disponible sur le sujet aujourd'hui, vous disposerez de toutes les ressources nécessaires pour vous lancer facilement dans l’apprentissage de la guitare. Cependant, il n'est pas toujours facile de sélectionner les informations pertinentes et de se faire un avis, surtout lorsque l’on n’a aucune expérience dans le monde de la musique. C’est pourquoi de nombreux apprentis guitaristes optent pour des cours de guitare et le soutien d’un professeur qualifié, qui saura les guider et les encadrer. D’autres décideront de suivre les conseils de leur meilleur ami guitariste, ou bien de se lancer en autodidacte. Il y a beaucoup de possibilités pour apprendre la guitare, mais quelles sont les méthodes vraiment efficaces pour progresser rapidement lorsqu’on débute ? Apprendre la guitare, des éléments dont il faut tenir compteUne chose est sûre, il y a de nombreuses façons de devenir un bon guitariste: il suffit d’être motivé et de trouver la méthode d'apprentissage qui nous convient. Alors, si vous avez toujours rêvé de vous mettre à la guitare sachez que le meilleur moment pour commencer, c’est celui que vous aurez choisi, le moment où vous serez prêt à vous investir et à vous épanouir. Des guitares accessibles pour tousAcoustique ou électrique, la guitare est un instrument relativement accessible. Dans les magasins spécialisés ou sur internet, vous trouverez tous les prix ! Si vous désirez vous lancer, vous pouvez acquérir une guitare très correcte pour des prix tout à fait raisonnables. Si vraiment vous avez d’abord envie de vous tester et d’attendre de savoir si cela vous passionne vraiment, vous pouvez opter pour une guitare d’occasion, le temps de vous faire la main. Dans tous les cas, quand vous progresserez vos besoins et vos envies vont évoluer. Au fil du temps vous vous sentirez à l’aise avec certains modèles de guitare, vous expérimenterez d’autres styles (folk, électrique) et vos objectifs évolueront. Une fois que vous aurez acquis un certain niveau, vous serez exactement quelle guitare est faite pour vous et où vous la procurer au meilleur rapport qualité/prix. Où m’informer pour apprendre la guitare ? La démocratisation de l’information a grandement impacté la musique. Internet est une véritable mine d’or pour les apprentis musiciens, comme pour les musicien confirmés. Véritable source d’inspiration, vous pouvez découvrir sans cesse de nouveaux morceaux, de nouveaux univers sur Deezer ou sur Youtube par exemple, ce qui entretiendra votre passion pour la guitare et contribuera à développer votre créativité. Pour commencer à apprendre les bases de la guitare et acquérir certaines connaissances théoriques (comme les différentes cordes de la guitare, les accords etc) vous trouverez de nombreuses vidéos proposant des tutoriels pour les débutants. N’hésitez pas à essayer et à partager vos impressions, vous vous ferez rapidement un bon réseau de guitaristes qui pourront répondre à toutes vos questions.Internet c’est aussi un excellent moyen de trouver un bon professeur pour des cours individuels, des tablatures pour ce morceau que vous devez absolument savoir jouer, des personnes avec qui faire une jam session ou un groupe de soutien sur un forum pendant que vous apprenez les bases. Aujourd’hui vous avez toutes les clés en main pour devenir un guitariste de talent ! Pourquoi débuter la guitare ?Pour bien progresser en musique, il est essentiel de se fixer des objectifs à atteindre. Et pour cela, il faut être capable de répondre à une question : pourquoi ai-je envie d’apprendre la guitare ?Il n’y a pas de mauvaises réponses. Vous souhaitez vous investir à fond et devenir un guitariste professionnel ? Vous souhaitez acquérir de bonnes bases, suffisamment pour jouer dans un groupe ou composer quelques mélodies ? Vous souhaitez simplement gratter les cordes à vos heures perdues ? Quoiqu’il en soit, vous devez être honnête avec vous-même concernant vos motivations et vos priorités, car cela vous aidera à poser les jalons qui vous guideront vers la réussite.Combien de temps puis-je consacrer à mon instrument ?Beaucoup d’élèves débutent la guitare dans l’enthousiasme et la bonne humeur mais déchantent peu à peu, quand ils se retrouvent face à des difficultés et doivent travailler sur le long terme des bases qui feront d’eux de meilleurs guitaristes. Pour éviter cela, définissez vos périodes de disponibilités et décidez de la méthode à suivre pour progresser efficacement en fonction de celles-ci. L’apprentissage de la guitare n’implique pas forcément de jouer jour et nuit pour progresser. Le tout est d’investir une petite partie de son temps suffisante et régulière. Mieux vaut pratiquer 20 minutes par jour que 2 heures une fois toutes les deux semaines. Le mot de la finLa guitare est un des instruments les moins complexes et les plus accessibles. Si vous êtes motivés et que vous parvenez à mettre en place une certaine régularité dans vos répétitions, vous progresserez bien plus rapidement que ce que vous auriez imaginé !
0 Comment fonctionne un piano acoustique ? ...
Sous son couvercle tout de bois vêtu et son clavier bicolore, que cache le piano acoustique ? S'il est très facile de produire une note juste sur un clavier de piano, contrairement à d'autres instruments comme le violon qui nécessitent d'abord un apprentissage technique, son mode de fonctionnement reste un énigme pour qui n'a pas eu la chance de soulever un jour l'abattant d'un piano à queue. D'ailleurs, le piano droit et le piano à queue sont-ils différemment conçus ? Découvrez comment fonctionne un piano acoustique, et ses spécificités selon l'artisan qui le conçoit.Les grands types de pianos : acoustique, numérique, électriqueInstrument polyphonique, c'est-à-dire capable de produire plusieurs sons en même temps, de la famille des cordes frappées, le piano en impose autant par sa taille que par les mystères qui entourent ce qui se passe dans sa caisse. Les pianos modernes se rangent dans trois catégories : les pianos acoustiques, les numériques et les claviers électriques.Les pianos acoustiquesC'est typiquement celui auquel on pense lorsque est évoqué le piano. Qu'il soit à queue ou droit, le piano acoustique produit des sons joués mécaniquement, et amplifiés par la forme de l'instrument.Au sein de la famille des pianos à queue réside encore une classification selon la longueur de l'instrument, qui distingue :les pianos crapauds (moins de 160 cm)les quarts-de-queue (160 à 180 cm)les pianos demi-queue (180 à 210 cm)les pianos 3/4 de queue (210 à 230 cm)les pianos à queue (230 à plus de 300 cm)Cependant, ces estimations différent selon les marques et il est tout à fait possible de trouver des "grands quart-de-queue" ou des "petits demi-queue".Les pianos numériquesLes numériques sont des pianos, mais ils ne figurent pas parmi les instruments à cordes puisqu'ils en sont dépourvus. Le son du piano numérique s'obtient grâce à l'enregistrement préalable des sonorités d'un instrument acoustique, qui sont ensuite délivrées par les hauts-parleurs lorsque le musicien appuie sur les touches. Le rendu, s'il n'est jamais égal à celui d'un piano acoustique, s'en approche de plus en plus avec les avancées technologiques dans le domaine.Les pianos numériques les plus aboutis ressemblent visuellement à des pianos droits, ils constituent de véritables meubles mais sans caisse de résonance. Les numériques d'entrée de gamme, quant à eux, nécessitent généralement un stand sur lequel les poser.Les claviers électriquesOn ne parle plus vraiment de piano en évoquant la vaste catégorie des claviers électroniques. S'ils disposent bien de touches ordonnées de la même façon que sur un piano, les sons qu'ils produisent proviennent généralement d'un ordinateur. Les synthétiseurs et claviers électroniques se posent sur une table ou un stand. Quelles sont les différentes parties d'un piano droit ?Le clavier Il comporte des touches, originellement en ébène et en ivoire (mais aujourd'hui confectionnées à partir de tilleul ou d'épicéa). La tessiture normale d'un clavier de piano est de 88 touches -36 noires et 52 blanches-, correspondant à 7 octaves et demi. Les pianos numériques n'en possèdent parfois que 61.Le clavier est protégé par un couvercle, qui se referme soit en l'abaissant, soit en le tirant au-dessus des touches. Sur les vieux modèles, il est fréquent de constater une serrure au-dessous du clavier, qui servait à en verrouiller l'accès lorsque le couvercle était fermé.Les cordes Les cordes d'un piano ne sont certainement pas aussi faciles à changer que celles d'une guitare, elles doivent par conséquent être conçues pour durer plusieurs années tout en supportant des pressions élevées. L'acier reste une valeur sûre pour leur conception. Les cordes graves sont plus épaisses, les cordes aiguës plus fines. Elles se présentent au nombre de deux ou trois par marteau, et d'une seule dans les notes les plus graves.Le mécanisme à double échappement (ou de répétition) Pour éviter que la touche jouée ne reste bloquée, et qu'elle puisse être jouée deux fois d'affilée rapidement, un mécanisme particulier a vu le jour sous la direction de Paul Érard, fabricant de pianos. Le système d'échappement initial, qui permettait au marteau de repartir afin que la corde puisse vibrer, s'enrichit d'un levier et d'un ressort qui ramène directement le marteau à sa place lorsque la touche est lâchée.Le pédalier (ou lyre)Le pédalier, appelé lyre sur les modèles à queue, dispose de deux ou trois pédales, voire quatre dans de rares cas. Dans la plupart des cas, sur les pianos d'étude, voici les trois pédales rencontrées :La pédale forte, tout à droite;La pédale de sourdine, au milieu;La pédale douce, tout à gauche. La caisse et la table d'harmonie La caisse de résonance constitue l'essence du piano, c'est l'entièreté du meuble qui permet au son de se diffuser et de prendre de l'ampleur. La table d'harmonie, quant à elle, consiste en une mince planche réalisée à partir d'épicéa sur les pianos de qualité. Son rôle est de transmettre le son à la caisse, afin qu'elle l'amplifie.Spécificités du piano à queueOutre la taille, qui est forcément plus imposante, le piano à queue présente quelques différences notoires avec le piano droit ou piano d'étude. En effet, les cordes y sont placées horizontalement plutôt que verticalement, ce qui permet d'exploiter la gravité pour faire retomber les marteaux et produit un son beaucoup plus naturel que sur un piano droit.Au niveau des pédales, le piano à queue, n'ayant pas l'usage d'une sourdine puisqu'il est destiné aux concerts, dispose d'une pédale de soutien à la place de la pédale du milieu.Le piano à queue dispose de plus de cordes que le piano droit, entre 220 et 230 selon le modèle. Avec sa caisse de résonance étendue, il offre un son bien plus intéressant et sophistiqué, capable d'exprimer des modulations nécessaires dans certains morceaux qui comportent des passages de piano très techniques. Que se passe-t-il lorsque le pianiste appuie sur une touche ?Le pianiste appuie sur une touche, et un son est produit, toujours le même. Que s'est-il passé au cœur de la mécanique d’horloger qui constitue le piano ? La touche enfoncée correspond à un marteau, qui est actionné et vient frapper la ou les cordes correspondantes. Cette manipulation existe grâce aux deux pièces qui maintiennent le marteau, le manche et l'olive. Sur un piano droit, le marteau revient sous l'action d'un ressort, tandis que sur un piano à queue, la gravité fait tout simplement retomber le marteau et la corde peut sonner. Le son se propage dans la caisse de résonance. Plus cette dernière est grande, plus le son dispose de matière pour s'étendre et résonner.N'hésitez pas à demander à votre professeur de cours de piano d'ouvrir le couvercle pendant qu'il joue, vous disposerez ainsi d'une vue inégalable sur toute la mécanique du piano en action.Caractéristiques des grandes marques de pianos acoustiquesIl existe plusieurs fabricants de pianos de diverses origines, et chacun a su imposer ses propres critères pour donner à sa gamme d'instruments une couleur et une ergonomie unique. Voici trois marques de pianos acoustiques connues.Les pianos Steinway & SonsLa famille allemande des Steinweg lance la marque Steinway à New York, en 1853. Les pianos produits par l'atelier sont uniques, la majorité des étapes étant réalisées à la main par des artisans prodigieux. Ils font aujourd'hui partie de l'élite en matière de production de pianos haut-de-gamme. Steinway & Sons a déposé plusieurs brevets, notamment deux concernant la fabrication d'un cadre en fonte pour augmenter la résistance de l'instrument et le croisement des cordes pour améliorer la puissance des basses. D'après la marque, 90% des concertistes joueraient sur un piano sorti de leurs ateliers. La grande pureté du son obtenu leur permet de personnaliser leur interprétation à loisir, dans tous les registres. Mais c'est surtout la mécanique infaillible des Steinway qui convainc presque à tous les coups les grands pianistes d'aujourd'hui.Les pianos BösendorferAujourd'hui détenue par Yamaha, la marque Bösendorfer est née en Autriche en 1827. Réputé pour ses pianos de qualité autant que pour la lenteur de son travail (il lui faut environ quatre ans pour produire un piano à queue), Bösendorfer excelle dans la fabrication de pianos haut-de-gamme, qui rivalisent avec le leader du marché, Steinway. Le modèle "Impérial" fait d'ailleurs partie des pianos à queue internationalement admirés.Les pianos Bösendorfer présentent un toucher plus dur que la moyenne, et une sonorité puissante parfaitement adaptée aux récitals. L'une des caractéristiques de la marque concerne la ceinture du piano, conçue en épicéa, qui apporte une vraie continuité entre la table d'harmonie et la caisse. Les pianos BechsteinPlus grande fabricante de pianos en Europe, la marque allemande axe son commerce sur l'export, tant en Amérique qu'en Asie. Les pianos Bechstein connaissent un vrai succès dans les studios d'enregistrement, tant du côté classique (Artur Schnabel, Dinu Lipatti) que du côté pop (David Bowie, les Beatles).Bechstein offre un travail particulièrement fin au niveau des aigus de ses pianos, travaillés et clairs, tandis que les basses présentent moins d'harmoniques au profit d'une bonne stabilité des accords. Il existe encore de nombreuses marques réputées comme Schimmel, Pleyel ou Steingraber, présentant chacune leurs caractéristiques propres. Au pianiste de déterminer celle qui lui correspond le mieux, tant au niveau de la mécanique que de la sonorité.En conclusionL'appréhension de la mécanique du piano acoustique, si elle n'est pas indispensable, peut toutefois permettre au musicien de mieux comprendre l'impact de sa technique sur le son produit. Connaitre son instrument, c'est aussi pouvoir en exploiter plus facilement les différents aspects, et par extension, renouveler son plaisir à en jouer.
0 9 bonnes raisons de choisir le piano pour commencer l'apprentissage de la musique ! ...
Comment choisir l’instrument adéquat pour votre enfant ou pour vous-même ? Le fait de savoir si le piano est le meilleur instrument pour les apprentis musiciens fait souvent débat. Dans cet article, vous trouverez quelques points qui mettront en avant les bénéfices liés à l’apprentissage du piano mais qui vous prouveront également qu’il n’y a pas mieux pour ceux qui souhaitent se mettre à la musique. Pourquoi opter pour l'apprentissage du piano ?Un répertoire riche même en soloLe piano est l'instrument qui possède le plus large répertoire pour jouer en solo. Alors que la plupart des instruments de musique nécessitent un accompagnement, le piano peut très bien s’en passer. A contrario il peut très bien également accompagner d'autres instruments. Par conséquent, vous aurez à votre disposition un grand nombre de morceaux solo, et ce quel que soit le genre musical. Un instrument polyvalentIl s’adapte à une large variété de genres musicaux : n’importe quel apprenti pianiste pourra trouver des morceaux à sa convenance. De plus il existe des modèles très variés (piano droit, piano à queue, clavier numérique, clavier maître, etc) parmi lesquels vous serez sûr de trouver celui qui vous convient.De quoi travailler vos gammes et vos accordsVous aurez à votre disposition une importante gamme de notes. C’est un fait peu connu, mais les 88 touches du piano commencent avec la note la plus basse possible pour n’importe quel instrument et s’étend sur une note bien plus aiguë que ce que vous pourrez trouver dans un orchestre. Retrouvez également notre dossier sur l'apprentissage du piano chez les enfants.Un accordage peu contraignantL’accordage sera minime. La plupart des instruments à cordes ont besoin d’être constamment réaccordé. Avec le piano, il y a finalement peu de maintenance, et encore moins avec les claviers numériques ! Vous avez envie de jouer quelque chose ? Vous n’avez plus qu’à vous asseoir et à vous lancer !Débuter avec le piano simplement C'est un instrument qui ne requière pas de capacité particulière. Contrairement à un instrument à vent pour lequel trouver le souffle adéquat et savoir comment placer sa bouche sont essentiels avant de pouvoir produire une note, il vous suffira simplement de presser les touches pour jouer des notes. Bien sûr il va de soit que la position de la main et des doigts sera à travailler tout au long de votre apprentissage, mais s'acquierera progressivement.Une position confortable et détendueVous n’aurez pas à adopter une gestuelle compliquée ou inconfortable. La posture idéale pour jouer du piano est totalement naturelle. Beaucoup de violonistes débutants se plaignent de douleur à la nuque alors qu’ils tentent d’apprendre à tenir correctement leur instrument. Concernant le piano, vous aurez simplement besoin de vous asseoir et de faire en sorte que vos doigts restent légèrement arqué Se constituer de bonnes bases en solfège Vous arriverez aisément à lire une partition. Généralement l'apprentissage du solfège va de paire avec le piano. C'est l'instrument qui traduit le mieux les partitions et les notions de solfège. Le fait de travailler les deux en même temps vous fera progresser plus rapidement dans les deux disciplines !L'apprentissage de la clef de Sol et de la clef de FaPour apprendre le piano, il est nécessaire de maîtriser ces deux clefs, ce qui n’est pas forcément le cas avec d’autres instruments. Tout pianiste devra donc non seulement apprendre les notes, mais également les lire sur deux lignes en même temps. Ainsi, s’il souhaite s’essayer à d’autres instruments, l’apprentissage n’en sera que plus facile.Travailler son oreilleReconnaître et jouer des accords. Une habitude que les pianistes en herbe assimilent rapidement puisqu’il doivent connaître à la fois la clef de Sol et la clef de Fa. Ceci leur permet d’acquérir une bonne oreille musicale et de diversifier leur « palette» de sonorité Le mot de la finVous l’avez compris, le piano est un instrument à la disposition de tous. Les accords, les gammes, le déchiffrage des notes, toutes ces bases seront d’autant plus faciles à comprendre car vous aurez le clavier pour vous repérer, vous indiquer comment placer vos mains et surtout pour expérimenter les différentes sonorités. Au lieu d’essayer de se représenter mentalement à quoi pourrait ressembler un Do, vous pourrez directement l’entendre sur votre instrument. Cela vous apportera une aide précieuse car devrez à la fois faire appel à votre vue, votre ouïe et votre toucher ! Dans le même thème : 5 bonnes raisons d'apprendre le piano pour progresser en guitare / Pourquoi motiver son enfant pour apprendre le pinao ?
0 L'art d'accorder son violon ...
Au-delà de la maîtrise de la tenue du violon et de son archet, pour obtenir un son harmonieux, il est absolument nécessaire que l’instrument soit correctement accordé. Un processus que le musicien réalise avec les chevilles, situées de part et d’autre du violon, directement sous la volute et la tête de l’instrument. Quelles sont les notes d’accordage ?Le violon compte 4 cordes : de la plus épaisse à la plus fine, il s’agit du Sol, du Ré, du La et du Mi. Vous noterez que systématiquement 5 notes les séparent : elles s’accordent donc en quintes. Par exemple, pour aller du Sol au Ré, il y a le La, le Si et le Do, soit 5 notes ; du Ré au La, il faut intercaler le Mi, le Fa et le Sol, soit encore 5 notes ; etc.En partant de la fréquence du La (440 Hz) - que l’on peut aisément obtenir en faisant sonner son téléphone ou avec un diapason par exemple, un musicien averti peut accorder les autres cordes : Sol (196 Hz), Ré (294 Hz) et Mi (660 Hz).Quels sont les outils disponibles pour les trouver ?Au-delà du diapason nécessitant une oreille formée, il existe des outils pour aider le violoniste débutant à accorder son instrument :Un accordeur : chromatique ou polyvalent (qui fait à la fois métronome et diapason), par micro ou par vibration (à pinces)Une bonne appli : aujourd’hui, il existe des applications à la fois simple et gratuite, à l’image de gStrings, Master Violin Tuner ou encore Accordeur de violon. À noter que l’oreille est un sens à travailler, car il servira systématiquement de référence au musicien. Et cela, même si le violoniste utilise toujours un de ces outils pour accorder son instrument.Comment faire pour accorder son violon ?Pour accorder les 4 cordes de votre violon, une à une, la bonne attitude à observer est de :Poser son instrument sur ses genoux,Placer son outil d’accordage dessus ou à proximité,Desserrer légèrement la cheville,Resserrer progressivement la cheville jusqu’à atteindre la bonne note.Bloquer la corde en repoussant la cheville dans sa cavité Attention, si la note est dépassée, il convient de reprendre le processus (à l’étape 3), car il est d’usage de toujours monter dans le ton. Quelques conseils aux débutants… Soigner l’installation des cordesUn violoniste aguerri ne craint pas les éventuels craquements des chevilles et les fortes tensions exercées sur les cordes, dans la mesure où il a confiance dans ses gestes et dans le montage de ses cordes.Les débutants peuvent demander à leur professeur ou à leur luthier de leur installer les cordes : sur cette base, ils n’auront pas à s’inquiéter du maniement des chevilles – et notamment de leur surtension, source de rupture et/ou de durée de vie réduite. Éviter/limiter les situations à risquesUn montage simultané des 4 cordes et/ou l’installation des cordes neuves rendent l’accordage instable. Dans la mesure du possible, il est conseillé de les changer une à une pour limiter ces désagréments. Dans tous les cas, il faut savoir que cette instabilité ne dure que quelque temps.La variation de température et d’humidité peut favoriser le désaccordage de certaines cordes – notamment celles en boyau, plus sensibles, alors que les cordes métalliques y sont totalement indifférentes. Attention, pousser un ton et demi aussi de la note visée augmente les risques de rupture des cordes ! Bon à savoir : la plupart du temps, si la corde ne reste pas en place lors de l’accordage, c’est parce que la cheville est devenue trop glissante : une visite chez le luthier est alors obligatoire, pour qu’il puisse remettre un peu de craie au niveau des points de contact avec le chevillier et ainsi permettre l’adhérence.
0 Comment apprendre à chanter du rap ? ...
Bien qu’il soit récent, le rap ne date pas d’hier : il nous vient directement du mouvement hip-hop, né dans les années 1970 aux États-Unis. Depuis, il n’a cessé de se développer, en se démocratisant surtout dans les années 1990, avec des figures emblématiques comme Eminem. Ce genre suscite naturellement des vocations : comment devenir un bon rappeur ? Avant tout, il faut être capable de bien chanter et, contrairement à certains préjugés, il ne s’agit pas de simplement parler… Voici les principales techniques à maîtriser pour bien rapper?!Apprendre à maîtriser sa voix et le tempoLes deux principaux ingrédients d’un rap réussi sont la voix et le rythme. Si vous parvenez à poser vos mots au bon moment en contrôlant parfaitement votre intonation, c’est déjà un bon début (les accélérations et l’optimisation du fameux «?flow?» viendront plus tard?!).Ainsi, avant toute chose, un rappeur connaît les bases du chant : il détend sa nuque et son visage, il prend son souffle correctement et il entraîne sa voix. Les échauffements, par exemple, constituent une étape incontournable dans tous les genres, y compris celui-ci.Ensuite, une fois que vous savez chanter, vous devez adopter le bon rythme. Pour cela, plusieurs astuces existent : écouter des chansons sans faire attention aux paroles — et en se focalisant sur le tempo, commencer avec un métronome ou pratiquer le beatboxing. Concrètement, vous imitez la grosse caisse ou la caisse claire avec vos lèvres : votre bouche se transforme en batterie, de façon à bien comprendre comment respecter le bon rythme. S’entraîner sur des morceaux connusL’imitation constitue une méthode accessible à tous ceux qui souhaitent se lancer dans le rap tels des autodidactes. Concrètement, commencez par choisir une partie d’une chanson que vous connaissez bien et que vous appréciez — il est toujours plus agréable de s’entraîner avec des titres que l’on aime?!Mémorisez un couplet ou refrain en entier, analysez bien le rythme et le flow de l’interprète, identifiez tous les indices dans la prononciation, distinguez minutieusement chaque syllabe. Une fois que vous pensez avoir bien décrypté le passage, tentez de le reproduire a capella. Au début, il s’agit d’une bonne façon de tester votre capacité à suivre un rythme en autonomie. OrelSan - La pluie (feat. Stromae) Par la suite, quand vous vous sentez plus à l’aise, tentez l’expérience avec une version instrumentale de la chanson. N’hésitez pas à vous enregistrer pour réécouter votre performance, entendre les petits détails qui ne sonnent pas correctement, puis vous corriger ensuite. Exercer sa dictionLa diction est incontournable dans le rap : chaque chanteur a son propre style, il va donc falloir que vous trouviez le vôtre. Mais avant de passer à cette étape, il est impératif de parfaitement connaître les techniques de base. Pour vous entraîner en toute simplicité, il existe quelques exercices accessibles à tous.Par exemple, vous pouvez rapper avec un stylo en plastique entre les dents. Malgré ce handicap de taille, vous devez redoubler d’efforts pour articuler, afin que les auditeurs potentiels puissent entendre les syllabes et décrypter les mots.Plus étonnant, vous pouvez utiliser les «?virelangues?», ces exercices de diction avec lesquels les enfants s’amusent fréquemment. Vous vous souvenez de la phrase «?Les chaussettes de l’archiduchesse sont-elles sèches ou archisèches ??» ? Testez votre aptitude à bien articuler avec ce type d’exercice, sachant que vous pouvez trouver de nombreuses autres phrases de ce type sur le web.Garder confiance, être patient et aimer le rapPour finir, afin de devenir un bon rappeur, il ne faut pas brûler les étapes : il est normal d’avoir des difficultés et de commettre des erreurs au début, ce n’est pas une raison pour tout stopper. Même si vous avez du talent, il faudra le travailler pour devenir un véritable interprète — et peut-être un auteur — de rap. Eddy de Pretto - Kid Enfin, condition incontournable pour être un rappeur aimé des autres, il faut naturellement aimer soi-même ce genre, et le pratiquer avec le cœur, parce qu’en art, les émotions restent toujours une base solide.
0 Chant : 5 exercices pour apprendre à respirer ...
Une respiration maîtrisée est nécessaire pour apprendre à chanter juste. En effet, la qualité de la voix dépend de la qualité du souffle. Respirer est un acte naturel et spontané, pourtant il est probable que votre technique nécessite des améliorations qui donneront plus d’aisance à votre voix et vous permettront de mieux chanter. Suivez ces 5 exercices afin d’apprendre à bien respirer. La respiration abdominaleCette technique est le point élémentaire d’une respiration adéquate au chant. Ce tutoriel vous permettra de prendre conscience de ce qu’est la respiration abdominale ainsi que de la mettre en place simplement.Allongez-vous sur le sol, un livre posé sur le nombril. Vous devez respirer calmement, et le livre doit monter lors de l’inspiration et redescendre lors de l’expiration. Ce premier exercice vous permettra de comprendre le fonctionnement de la respiration abdominale (aussi appelée respiration diaphragmatique). Ensuite, placez-vous bien droit face à un miroir, les pieds parallèles et la poitrine haute, aligné comme si vous étiez tiré vers le haut, sans lever la tête. Posez vos mains autour de votre taille, les doigts au niveau du nombril. Inspirez : si votre poitrine se soulève, c’est que votre respiration est thoracique et pas abdominale. Concentrez-vous sur votre ventre afin qu’il soit seul à gonfler. Une fois que vous parvenez à respirer facilement par le ventre, essayez de le faire de façon dynamique. Prenez tout d’abord une grande bouffée d’air. Expirez pendant 8 secondes, bloquez votre respiration 4 secondes, inspirez 4 secondes, bloquez à nouveau 4 secondes, et répétez l’opération plusieurs fois sans interruption. Le tout en respiration abdominale bien sûr ! En appui contre un murPlacez-vous face à un mur, le dos droit et légèrement penché en avant. Appuyez vos mains contre le mur. Dans cette position, votre respiration devrait être naturellement abdominale. Posez l’une de vos mains sur votre ventre pour en faire l’expérience. Ce simple exercice vous permettra de trouver les bonnes sensations de la respiration abdominale afin de la reproduire plus facilement. Faites des bullesEn plus de vous apprendre à garder un débit d’air stable et régulier, cet exercice ouvrira votre pharynx et détendra vos cordes vocales. Vous pouvez par exemple l’intégrer à votre échauffement ou le faire en fin de journée lorsque vous avez la voix fatiguée.Prenez une paille et soufflez dans un verre d’eau pour faire des bulles. Ensuite, et dans la même expiration, alternez entre quelques secondes à souffler en émettant un bruit et quelques secondes sans. Le jeu consiste à ce que le nombre et la taille des bulles soient identiques dans les deux situations. Puis faites une note qui monte progressivement dans les aigus en soufflant dans la paille, toujours en conservant un souffle identique. Une fois que vous y êtes parvenu, répétez l’opération sans le verre, en pinçant la paille pour limiter au maximum le débit d’air. Placez votre main à quelques centimètres du bout de la paille pour vous assurer que l’air en sort correctement. Enfin, faites-le en entonnant une mélodie. La technique du briquetPour tenir de longues notes ou de longues phrases sans faiblir, vous aurez besoin de contrôler votre souffle. L’enjeu étant de gaspiller le moins d’air possible, afin d’éviter d’en tomber à cours au mauvais moment. Divers exercices vous apprendront à maîtriser votre débit d’air. Celui du briquet est excellent et très simple à réaliser.Commencez par gonfler vos poumons au maximum en prenant une grande inspiration. Placez un briquet à distance raisonnable de votre bouche et soufflez dessus le plus doucement possible. L’exercice consiste à faire vaciller la flamme sans jamais l’éteindre. Essayez de tenir ainsi le plus longtemps possible. Répétez régulièrement cet exercice et chronométrez-vous afin de mesurer vos progrès. Détendez votre diaphragmeApprenez à détendre votre diaphragme à l’aide de ce simple exercice. En position assise, placez vos mains au niveau du plexus solaire, à l’intérieur des côtes. Inspirez, puis penchez-vous en avant lors de l’expiration. Descendez jusqu’à ce que vos bras touchent vos cuisses et prenez le temps de faire plusieurs cycles de respiration. Plus vous inspirez d’air et plus vous détendrez votre diaphragme durant l’expiration. Remontez lors d’une dernière inspiration. Répétez ce même exercice en positionnant vos mains légèrement plus bas. Tous ces exercices sont utiles et simples à mettre en application. Cependant, ils ne sauraient remplacer des cours de chant. Trouvez le professeur qui vous convient, celui qui développera des méthodes sur mesure afin de vous faire progresser.
0 Comment apprendre à composer au piano ? ...
Le piano est l’instrument d’accompagnement par excellence, mais aussi celui qui se suffit à lui-même pour la création de morceaux. L’indépendance des deux mains permet au pianiste de jouer une mélodie et son accompagnement. Peut-on alors apprendre à composer au piano ? Quel niveau atteindre avant de composer au piano ?Le piano est un des instruments de musique qui attire le plus avec la guitare. Il semble accessible et permet de jouer tout en chantant, ou d’accompagner d’autres musiciens. Il est aussi l’un des instruments les plus facile à manipuler… ou en tout cas, c’est l’impression qu’il donne. Pas besoin de savoir positionner son archet ou de mettre ses doigts sur les bonnes clefs pour produire un son agréable.Ainsi, composer au piano ne demande aucun savoir-faire particulier, mis à part un certain sens du rythme, une bonne oreille musicale et l’envie de créer. On peut se lancer dans la composition après des années d’instrument, comme en n’ayant jamais pris une seule leçon de piano. Composer peut aussi s’apprendre, en se basant sur des principes simples et très théoriques. Accords et solfège pour composer plus facilementVous trouverez toujours des exemples de musiciens autodidactes, ayant réussi à composer de superbes morceaux sans n’avoir jamais pris aucun cours de musique. Mais si vous n’avez pas ce talent inné pour l’improvisation, le dessin d’une rythmique parfaite ou la création d’une mélodie fluide et entêtante, mieux vaut vous en remettre au bon vieux solfège ! Entendre, observer et comprendre vous aidera à composer plus facilement au piano.Le solfège n’est pas seulement une partition à suivre pour jouer un morceau défini, c’est aussi une base solide pour composer votre propre musique. Apprendre les accords, majeurs et mineurs, vous permettra par exemple de connaître les notes qui « sonnent » bien ensemble. A l’image de la célèbre suite « Do – Sol- La mineur – Fa », qui a réussi à tant d’artistes, commencez à composer à l’aide d’enchaînements d’accords qui suivent la logique suivante :Un accord majeur de premier degréUn accord majeur de cinquième degréUn accord mineur de sixième degréUn accord majeur de quatrième degré Cette suite d’accords, ou plutôt d’intervalles, correspond à un standard musical, agréable à écouter et facile à retenir. Un doute sur nos propos ? Le groupe australien The Axis Of Awesome a mis en avant dans une vidéo cette célèbre suite en reprenant des extraits plusieurs morceaux créés sur cette base. De bonnes notions de solfège et de rythmique vous aideront donc à construire vos morceaux. Composer au piano en misant sur la patienceLa composition est un travail de création, certes, mais aussi un travail tout court qui demande patience, rigueur et application.Si vous souhaitez composer une chanson par exemple, mieux vaut écrire le texte avant la musique. Vous pourrez alors vous laisser guider par les mots, le phrasé ou les rimes pour composer votre mélodie. Il est aussi important de définir le style de musique que vous souhaitez écrire, puis sa tonalité et son tempo. Nous vous conseillons ensuite de maîtriser vos accords, joués par votre main gauche, puis de laisser votre main droite parcourir le clavier, selon ces mêmes tonalités.Vous pouvez choisir d’écrire vos compositions, si vous connaissez bien le solfège, ou préférer les enregistrements. Le fait de vous réécouter pourra vous aider à progresser en identifiant les mesures qui vous plaisent le plus. Un dictaphone, un micro ou un simple téléphone portable vous seront d’une grande aide.Composer au piano, cela s’apprend mais surtout, cela se travaille. Patience, rigueur et regards extérieurs seront vos meilleurs alliés tout au long de ce processus de création.
0 Conservatoire, comment mettre toutes les chances de son côté pour réussir ? ...
Etudier la musique au conservatoire est une chance, mais cela peut aussi être un vrai parcours du combattant. Tout dépend alors de votre façon d’appréhender la chose. Ce parcours peut être le résultat d’un certain talent mais aussi d’une motivation et d’un travail certains. Pour y entrer comme pour y rester, comment mettre toutes les chances de son côté pour réussir au conservatoire ? Voici les clefs de votre future réussite musicale.Le conservatoire, entre plaisir, travail et prestige En France et en Belgique, les conservatoires sont des établissements publics dédiés à la promotion et à l’enseignement de la culture artistique : musique, danse, art dramatique et autres métiers liés aux productions artistiques. Il existe alors trois conservatoires nationaux supérieurs, mais surtout des conservatoires régionaux, départementaux, communaux ou inter-communaux. Quelle que soit leur taille, ils sont fréquentés par des élèves qui souhaitent atteindre un réel niveau de pratique, ou qui souhaitent devenir des professionnels de cette même culture artistique. D’un conservatoire à l’autre, les ambiances, les réputations et même les concours d’entrée changent.Un concours d’entrée au conservatoire, quel qu’il soit, implique alors un réel travail et donc, une motivation à toute épreuve. Même si chanter ou jouer d’un instrument se fait avant tout autour du plaisir, il est important que les élèves mettent tout en œuvre pour réussir leur année, parfois jonchée d’obstacles et de préoccupations extérieures. Apprendre la régularité, la persévérance et s’organiserEtre élève dans un conservatoire de musique, c’est déjà viser un certain niveau musical, pour soi ou pour son enfant. Apprendre à jouer d’un instrument demande de travailler plusieurs fois par semaine, théorie et pratique – soit solfège et instrument. Mais choisir de le faire aux côtés de professionnels d’un conservatoire, c’est redoubler d’effort pour progresser avec certitude et avoir atteint, à la fin de l’année, le niveau requis pour passer dans la classe ou dans le cycle d’étude suivant.Mieux vaut donc apprendre à planifier vos semaines, et même vos journées, pour être sûr d’y inclure sans faute la pratique de votre instrument. Cette discipline vous permettra de passer sans encombre chaque examen de fin d’année du conservatoire mais aussi de préparer des concours plus difficiles encore par la suite si vous le souhaitez. Se faire accompagner pour passer les concours du conservatoireSi vous avez entre 18 et 25 ans, et que vous souhaitez passer le concours d’entrée d’un conservatoire, il peut être salvateur de vous faire accompagner.Prendre des cours réguliers avec un professeur diplômé, même pendant quelques heures par mois seulement avant le concours, peut permettre une réelle remise à niveau et annoncer une réussite future. Ainsi, nos professeurs sont tous capables d’accompagner un élève qui souhaiterait réussir les différents concours d’entrée d’un conservatoire, quels que soient les contenus des épreuves. Solfège, audition, déchiffrage de partition… Les professeurs vous aideront à définir et à éclaircir les modalités d’accès de votre futur concours. Vous ferez ensemble le point sur vos compétences et sur le travail qu’il vous reste pour relever votre défi.Le conservatoire est une institution qui souhaite conserver son image d’excellence. Vous ne pourrez pas exemple pas, selon les conservatoires, suivre plus de deux fois la même année. De la même façon, votre attitude et votre rigueur devront être irréprochables. Mettre toutes les chances de son côté pour réussir son entrée au conservatoire ou pour y suivre un parcours sans faute, cela commence par une vraie prise de conscience. La musique est une passion qui doit être travaillée, avec sérieux et régularité.
0 Apprendre le piano pour rester jeune ! ...
Quand on pense à un élève musicien, on imagine plus volontiers une fillette de 6 ans avec des couettes ou un petit garçon en culotte courte qu’un retraité aux tempes grisonnantes. Et pourtant, l’apprentissage de la musique est bénéfique quel que soit votre âge ! C’est un excellent moyen de rester dynamique et de stimuler ses capacités cérébrales. Les bienfaits sur le cerveau de l'apprentissage du pianoUne nouvelle étude suggère qu’apprendre à jouer d’un instrument pourrait éviter au cerveau de succomber aux effets de l’âge. En effet, elle a montré que les musiciens ont des temps de réaction plus rapides que les autres. C’est aussi une des seules activités qui sollicite autant de parties du cerveau lorsqu’on la pratique, en plus de développer la coordination et le sens du rythme. De plus, commencer à jouer du piano à l'âge adulte serait un excellent moyen de rester alerte en gardant le cerveau sain. De quoi sérieusement entraîner votre cerveau pour enfin battre vos petits-enfants au Jungle Speed ! Choisir un instrument de musique qui vous plaîtSi, comme beaucoup, vous avez commencé votre éducation musicale à l’école avec une flûte à bec, rien d’étonnant que vous vous soyez vite lassés de la musique ! Alors, pourquoi ne pas commencer à apprendre le piano ? Un instrument noble, qui vous permettra de jouer à la fois des morceaux classiques et des morceaux plus contemporains. Toutefois, si le cœur vous en dit vous pouvez aussi décider de développer vos talents de DJ pour enflammer les dancefloors de votre région !Jouer du piano, un bon moyen de faire des rencontresApprendre à jouer d’un instrument de musique peut être un très bon moyen de faire de nouvelles rencontres. Si au début vous interagirez surtout avec le professeur qui vous donnera les leçons, vous commencerez au fil du temps à rencontrer d’autres musiciens, et vous pourrez ainsi échanger autour de votre loisir commun, vos façons de jouer, vos styles de musique préférés. Vous pourrez même partager vos astuces pour progresser plus facilement. Et qui sait, vous déciderez peut-être de créer votre propre groupe de musique ! Un coup de pouce pour votre confiance en vousJouer du piano est l’un des meilleurs moyens pour stimuler sa confiance en soi. Pour commencer, c’est une activité qui vous permet de vous améliorer à votre rythme, en vous fixant des objectifs. Atteindre ces objectifs est gratifiant et vous encouragera à chaque fois à mettre la barre plus haute. Vous serez fiers de vos progrès et vous mettrez fin à cette idée reçue qu’on ne peut plus rien apprendre une fois adulte !Un nouveau rythme de vieRien de tel que le train-train quotidien pour devenir morose et déprimé. Pratiquer un instrument, vous permettra de sortir de votre routine, d’avoir au moins un objectif à atteindre tous les jours. En effet, chaque jour vous travaillerez de nouveaux exercices, de nouvelles techniques, vous perfectionnerez l’art de la lecture des partitions. Cela vous permettra de maîtriser de nouveaux morceaux, de nouvelles chansons, que vous pourrez jouer devant votre famille ou vos amis par exemple.Le mot de la finPlus qu’un passe-temps, apprendre le piano ou tout autre instrument est une façon de s’amuser et de garder son esprit jeune et alerte. C’est aussi un excellent moyen de rencontrer de nouvelles personnes, d’élargir son cercle d’amis, de se sociabiliser et d'améliorer sa confiance en soi. De plus, si vos enfants ou vos petits-enfants apprennent eux-aussi un instrument, pourquoi ne pas vous lancer vous aussi. Vous pourrez ainsi progresser ensemble et échanger sur vos progrès en vous encourageant mutuellement et pourquoi pas créer un groupe inter-générationnel ! Dans le même thème : Pourquoi vous n'êtes pas trop vieux pour prendre des cours de piano ? / Comment se remettre au piano une fois adulte ?
